Les financements subordonnés

        object(WP_Post)#4903 (24) {
  ["ID"]=>
  int(14289)
  ["post_author"]=>
  string(2) "22"
  ["post_date"]=>
  string(19) "2025-09-30 19:54:03"
  ["post_date_gmt"]=>
  string(19) "2025-09-30 17:54:03"
  ["post_content"]=>
  string(6350) "

Comment les financements subordonnés permettent de combler les lacunes dans un contexte bancaire plus strict

Les petites et moyennes entreprises (PME) et les promoteurs immobiliers en Suisse se heurtent à un constat clair : l’accès au crédit bancaire s’est considérablement resserré. Les exigences de fonds propres, les ratios prudentiels et la mise en œuvre stricte des recommandations de Bâle poussent les banques à limiter leur exposition et à rationner le crédit, y compris pour des emprunteurs solides .

Dans ce paysage, les financements subordonnés – prêts mezzanine, junior loans ou obligations convertibles – apparaissent comme un outil stratégique pour combler les besoins en capital.

Le rationnement bancaire : une réalité pour les PME et les projets immobiliers

Selon une étude du SECO, près de 10 % des PME suisses avec un besoin de financement n’osent même plus déposer une demande auprès de leur banque, de peur d’un refus ou de procédures trop lourdes . Les exigences accrues en termes de garanties et de ratios (liquidité, endettement, capacité de remboursement) accentuent ce phénomène .

Les financements bancaires restent centraux, mais souvent insuffisants : l’hypothèque couvre en moyenne 60 à 70 % de la valeur d’un projet immobilier. Le solde doit être financé par des fonds propres. C’est précisément dans cet « espace manquant » que les financements subordonnés trouvent leur pertinence .

Le financement subordonné : une réponse flexible

Le principe est simple : un investisseur ou une plateforme spécialisée fournit un prêt qui vient après la dette bancaire (« subordonné ») mais avant les fonds propres. Cette position dans la hiérarchie des créanciers implique un rendement plus élevé, mais elle offre plusieurs avantages :

Les secteurs les plus concernés

Risques et vigilance

Les financements subordonnés ne sont pas sans risques. Leur coût est plus élevé que celui d’un crédit bancaire classique et leur remboursement repose sur la capacité réelle de l’entreprise à générer des cash-flows futurs . L’analyse financière, la solidité du business plan et la transparence des informations (ratios, annexes au bilan, procès-verbaux d’assemblées générales) restent des éléments clés .

Le rôle de PrestaFlex

En tant qu’expert indépendant en financement, PrestaFlex aide les entreprises à structurer ce type d’opérations. Nous accompagnons nos clients pour :

Dans un environnement bancaire toujours plus strict, le financement subordonné devient un outil incontournable pour transformer des projets bloqués en réussites concrètes.

Un article de Munur Aslan directeur de PrestaFlex

" ["post_title"]=> string(29) "Les financements subordonnés" ["post_excerpt"]=> string(0) "" ["post_status"]=> string(7) "publish" ["comment_status"]=> string(6) "closed" ["ping_status"]=> string(6) "closed" ["post_password"]=> string(0) "" ["post_name"]=> string(28) "les-financements-subordonnes" ["to_ping"]=> string(0) "" ["pinged"]=> string(0) "" ["post_modified"]=> string(19) "2025-09-30 20:20:10" ["post_modified_gmt"]=> string(19) "2025-09-30 18:20:10" ["post_content_filtered"]=> string(0) "" ["post_parent"]=> int(0) ["guid"]=> string(30) "https://prestaflex.ch/?p=14289" ["menu_order"]=> int(0) ["post_type"]=> string(4) "post" ["post_mime_type"]=> string(0) "" ["comment_count"]=> string(1) "0" ["filter"]=> string(3) "raw" }

Comment les financements subordonnés permettent de combler les lacunes dans un contexte bancaire plus strict

Les petites et moyennes entreprises (PME) et les promoteurs immobiliers en Suisse se heurtent à un constat clair : l’accès au crédit bancaire s’est considérablement resserré. Les exigences de fonds propres, les ratios prudentiels et la mise en œuvre stricte des recommandations de Bâle poussent les banques à limiter leur exposition et à rationner le crédit, y compris pour des emprunteurs solides .

Dans ce paysage, les financements subordonnés – prêts mezzanine, junior loans ou obligations convertibles – apparaissent comme un outil stratégique pour combler les besoins en capital.

Le rationnement bancaire : une réalité pour les PME et les projets immobiliers

Selon une étude du SECO, près de 10 % des PME suisses avec un besoin de financement n’osent même plus déposer une demande auprès de leur banque, de peur d’un refus ou de procédures trop lourdes . Les exigences accrues en termes de garanties et de ratios (liquidité, endettement, capacité de remboursement) accentuent ce phénomène .

Les financements bancaires restent centraux, mais souvent insuffisants : l’hypothèque couvre en moyenne 60 à 70 % de la valeur d’un projet immobilier. Le solde doit être financé par des fonds propres. C’est précisément dans cet « espace manquant » que les financements subordonnés trouvent leur pertinence .

Le financement subordonné : une réponse flexible

Le principe est simple : un investisseur ou une plateforme spécialisée fournit un prêt qui vient après la dette bancaire (« subordonné ») mais avant les fonds propres. Cette position dans la hiérarchie des créanciers implique un rendement plus élevé, mais elle offre plusieurs avantages :

  • Effet de levier : l’entreprise peut compléter son apport propre et accéder à un financement global plus important.
  • Souplesse : les prêts mezzanine se négocient avec des durées flexibles (souvent 12 à 36 mois) et des structures adaptées aux besoins du projet .
  • Maintien du contrôle : contrairement à une ouverture du capital à un investisseur en Private Equity, le financement subordonné permet à l’entrepreneur de rester décisionnaire.
  • Diversification des sources de financement : dans un marché où les banques dominent encore à plus de 80 % le crédit aux PME, diversifier ses partenaires financiers réduit le risque de dépendance  .

Les secteurs les plus concernés

  • Immobilier : acquisition de terrains, financement de la construction ou refinancement de projets. La mezzanine se positionne entre l’hypothèque bancaire et les fonds propres des promoteurs .
  • PME en croissance : entreprises familiales ou innovantes qui doivent financer un développement rapide ou une acquisition mais ne disposent pas d’assez de capitaux propres.
  • Transitions stratégiques : reprise d’entreprise, sortie d’actionnaires minoritaires ou opérations de MBO/MBI.

Risques et vigilance

Les financements subordonnés ne sont pas sans risques. Leur coût est plus élevé que celui d’un crédit bancaire classique et leur remboursement repose sur la capacité réelle de l’entreprise à générer des cash-flows futurs . L’analyse financière, la solidité du business plan et la transparence des informations (ratios, annexes au bilan, procès-verbaux d’assemblées générales) restent des éléments clés .

Le rôle de PrestaFlex

En tant qu’expert indépendant en financement, PrestaFlex aide les entreprises à structurer ce type d’opérations. Nous accompagnons nos clients pour :

  • Négocier la juste combinaison entre dette senior, dette subordonnée et fonds propres.
  • Identifier les partenaires spécialisés (fonds mezzanine, family offices, plateformes d’investissement).
  • Sécuriser les conditions en intégrant les critères de risque, la confidentialité et la durabilité du projet.

Dans un environnement bancaire toujours plus strict, le financement subordonné devient un outil incontournable pour transformer des projets bloqués en réussites concrètes.

Un article de Munur Aslan directeur de PrestaFlex

Rate this post