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  string(2720) ""Les accords de Bâle 1, 2 et 3 sont des réglementations établies par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, une institution internationale qui vise à promouvoir la stabilité financière et à réglementer les activités bancaires à l'échelle mondiale. Ces accords ont été mis en place pour renforcer la gestion des risques et les exigences de fonds propres des banques, afin de prévenir les crises financières et de protéger les déposants.
Bâle 1 : L'accord de Bâle 1, également connu sous le nom d'Accord de Bâle sur les fonds propres, a été adopté en 1988. Son objectif principal était d'établir des exigences minimales de fonds propres pour les banques afin de garantir leur solvabilité. Cet accord a introduit le ratio Cooke, qui exigeait que les banques maintiennent un ratio minimum de fonds propres par rapport à leurs actifs pondérés par des coefficients de risque.
Bâle 2 : L'accord de Bâle 2, également appelé Nouvelles Accords de Bâle sur les fonds propres, a été publié en 2004. Il s'est avéré être une révision majeure de l'accord de Bâle 1, visant à améliorer la gestion des risques bancaires. Bâle 2 a introduit un cadre plus sophistiqué pour l'évaluation des risques, en tenant compte des risques de crédit, de marché et opérationnels. Les banques devaient évaluer leurs actifs en fonction de leur niveau de risque et maintenir des fonds propres suffisants pour couvrir ces risques.
Bâle 3 : L'accord de Bâle 3, publié en 2010 et mis en œuvre progressivement jusqu'en 2019, a été conçu pour renforcer davantage la réglementation bancaire après la crise financière mondiale de 2008. Il a introduit des exigences supplémentaires en matière de fonds propres, notamment en augmentant le ratio de fonds propres de base (Common Equity Tier 1) et en introduisant des tampons de fonds propres supplémentaires pour les banques systémiquement importantes. Bâle 3 a également renforcé les règles en matière de liquidité et introduit des exigences de levier pour limiter l'effet de levier excessif des banques.
La raison de l'émergence des accords de Bâle réside dans la nécessité de renforcer la réglementation bancaire et d'améliorer la résilience du système financier après des crises financières passées. Ces accords visent à promouvoir la stabilité financière en renforçant la gestion des risques des banques, en établissant des exigences minimales de fonds propres et en introduisant des normes plus strictes en matière de liquidité. L'objectif ultime est de protéger les déposants, de prévenir les faillites bancaires et de réduire les risques systémiques pouvant affecter l'ensemble de l'économie mondiale.""
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Bâle 1, 2, 3

« Les accords de Bâle 1, 2 et 3 sont des réglementations établies par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, une institution internationale qui vise à promouvoir la stabilité financière et à réglementer les activités bancaires à l’échelle mondiale. Ces accords ont été mis en place pour renforcer la gestion des risques et les exigences de fonds propres des banques, afin de prévenir les crises financières et de protéger les déposants.
Bâle 1 : L’accord de Bâle 1, également connu sous le nom d’Accord de Bâle sur les fonds propres, a été adopté en 1988. Son objectif principal était d’établir des exigences minimales de fonds propres pour les banques afin de garantir leur solvabilité. Cet accord a introduit le ratio Cooke, qui exigeait que les banques maintiennent un ratio minimum de fonds propres par rapport à leurs actifs pondérés par des coefficients de risque.
Bâle 2 : L’accord de Bâle 2, également appelé Nouvelles Accords de Bâle sur les fonds propres, a été publié en 2004. Il s’est avéré être une révision majeure de l’accord de Bâle 1, visant à améliorer la gestion des risques bancaires. Bâle 2 a introduit un cadre plus sophistiqué pour l’évaluation des risques, en tenant compte des risques de crédit, de marché et opérationnels. Les banques devaient évaluer leurs actifs en fonction de leur niveau de risque et maintenir des fonds propres suffisants pour couvrir ces risques.
Bâle 3 : L’accord de Bâle 3, publié en 2010 et mis en œuvre progressivement jusqu’en 2019, a été conçu pour renforcer davantage la réglementation bancaire après la crise financière mondiale de 2008. Il a introduit des exigences supplémentaires en matière de fonds propres, notamment en augmentant le ratio de fonds propres de base (Common Equity Tier 1) et en introduisant des tampons de fonds propres supplémentaires pour les banques systémiquement importantes. Bâle 3 a également renforcé les règles en matière de liquidité et introduit des exigences de levier pour limiter l’effet de levier excessif des banques.
La raison de l’émergence des accords de Bâle réside dans la nécessité de renforcer la réglementation bancaire et d’améliorer la résilience du système financier après des crises financières passées. Ces accords visent à promouvoir la stabilité financière en renforçant la gestion des risques des banques, en établissant des exigences minimales de fonds propres et en introduisant des normes plus strictes en matière de liquidité. L’objectif ultime est de protéger les déposants, de prévenir les faillites bancaires et de réduire les risques systémiques pouvant affecter l’ensemble de l’économie mondiale. »